Vous souhaitez cultiver avec nous ? être point relais de distribution ? ...
Contactez nous par mail à : cultivons-ensemble@reso-ardi.org
ou par SMS au : 07 44 44 11 21
S'alimenter avec des produits nutritifs, être en contact avec la terre, apprendre des techniques anciennes, partager des bons moments, participer à une aventure collective où chacun peut trouver sa place, c'est possible avec "Cultivons ensemble RESO-ARDI" !
Bref résumé :
Nous sommes en partenariat avec un agriculteur à SAINT PAUL LES ROMANS.
Il met une parcelle de son champ à notre disposition et avec son aide nous la cultivons dans un esprit collectif, responsable et joyeux !
Cela demande un engagement sur l'entretien, les plantations, la récolte, le nettoyage et le conditionnement des produits tout au long de l'année en échange de formation et d'aliments frais et naturels. Il s'agit de graines paysannes, reproductibles, avec pour seuls intrants : du compost, de l'engrais organique, de l'ortie et de la cendre. La quasi totalité des plantations et de l'entretien est fait manuellement par les bénévoles de l'association ! Techniques à l'ancienne.
Pour "RESO-ARDI" la Solidarité c'est partager le travail et les résultats. On commence par donner (du temps, de l'énergie...) et bien sûr on reçoit : d'abord par les liens créés, mais aussi par les légumes dans l'assiette. Mais surtout on compte les uns sur les autres et on s'entraide. C'est "gagnant / gagnant".
Les plantations :
Plusieurs variétés de tomates, oignons et échalotes, courges, radis, courgettes, carottes, salades, épinards, fenouils, haricots verts, blettes, radis, betteraves, navets, concombres, persil, melons ont été plantées.
Vous pouvez rejoindre l'aventure pour l'entretien puis les récoltes, ou simplement acheter !
Nous restons ouverts aux opportunités.
CULTIVONS ENSEMBLE : une action utile, joyeuse et vivante
1 - Présentation de RESO-ARDI et de ses différentes activités
2 - Historique du projet "Cultivons ensemble - RESO-ARDI"
3 - Présentation de Manuel de Calmès
4 - Présentation des bénévoles RESO-ARDI et de leurs interventions sur le champ
5 - Les techniques utilisées et pratiques mises en place
6 - Les plantations effectuées
7 - Des tarifs accessibles et adaptés
8 - Les points forts du projet
9 - Le but des ventes
1 - Présentation de RESO-ARDI et de ses différentes activités
Créé en mars 2022 afin de promouvoir l'entraide et la solidarité en Ardèche, Drôme et Isère, RESO-ARDI met en place des actions dans le domaine de la santé, de l'alimentation, de la vie pratique ou encore de la culture.
Valoriser et tenir compte de la dimension humaine de notre nature !!!
https://www.reso-ardi.org/page/1808266-notre-projet
2 - Historique du projet "Cultivons ensemble - RESO-ARDI"
A l‘automne 2021, Manuel de Calmès loue un champ d’1,7 ha pour tester lui-même les machines agricoles qu’il conçoit et fabrique, afin de mieux comprendre les besoins des maraîchers et leur faciliter la tâche dans les cultures. Il prépare la terre avec un semis de seigle, féverole et moutarde sur toute la parcelle, qui était en bio depuis plusieurs années, et plante de l’ail. Au début du printemps, il plante des fraisiers et des salades, prépare des semis de tomates et de courgettes puis propose à RESO-ARDI de coconstruire un projet agricole. Cette activité de maraîchage est pour lui une deuxième activité, en plus de son atelier de mécanique. Début juin 2022, un producteur de plants bio nous propose 330 plants de tomates, concombres et melons, ce qui amorce le projet collaboratif. L'aventure commence !
L'idée est de "cultiver ensemble" des légumes de qualité, de s'entraider, de se former à l'agriculture biologique, de se nourrir à un tarif accessible.
3 - Présentation de Manuel de Calmès
Manuel n'est pas issu du milieu agricole. Cependant, il est attiré, dès son plus jeune âge, par la nature et l'agriculture. Régulièrement, il fait des séjours, l’été chez sa marraine agricultrice, et entretient des relations régulières avec quelques agriculteurs du village, allant volontiers leur donner un coup de main.
Il s’oriente vers un cursus agricole, passe un Bac Pro élevage (Bac Professionnel). Par ailleurs passionné de mécanique et éprouvant un intérêt tout particulier pour les matériels agricoles et industriels, il suit parallèlement le cursus du Bac Pro Mécanique.
Lors d'un stage, Manuel faillit être victime du déconditionnement d'un Bigbag d’engrais (le Bigbag étant un contenant standardisé pour tout produit granulaire ou pulvérulent. A 20 ans, Manuel dépose le brevet du Cronobag, outil permettant de déconditionner les Bigbag en toute sécurité. Pour continuer sur cette lancée, il crée, en 2015, une entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et la distribution d'outils et de matériels agricoles et industriels innovants, de haute qualité, fonctionnels et solides.
Dans son hangar, qui ressemble à un véritable musée, sont entreposées un nombre considérables d'anciennes machines agricoles en fonctionnement ou en réparation. Ainsi, on peut y trouver des tracteurs de tailles différentes, des outils et des machines de broyage, fenaison, repiquage, binage, travail au sol, ramassage et semis.
4 - Présentation des adhérents bénévoles RESO-ARDI et de leurs interventions sur le champ
Dans ce projet agricole les adhérents bénévoles de RESO-ARDI, en donnant de leur temps, participent à "quelque chose de plus grand que soi". Certes, ils rencontrent de belles personnes, apprennent des techniques agricoles "bio" passionnantes, mais surtout participent à un projet d'ampleur visant à valoriser "leur pouvoir d'agir", à mettre en place un système d'entraide et collaboratif.
Les plantations sont faites manuellement ou aidées de la machine, selon les légumes. De même, pour l’entretien des sols. Les intrants utilisés sont le compost, l’engrais organique et la cendre.
Tout nouvel adhérent-bénévole désirant participer au projet « Cultivons ensemble » bénéficie d’un entretien / échange, portant sur le sens du projet et son potentiel engagement. A l’issue de cet échange ainsi que d’une période d’intégration d’un mois, une décision commune, collégiale est prise, quant à sa participation au projet.
5 - Les techniques utilisées et les pratiques mises en place
- L'agriculture biologique : L’agriculture biologique repose sur le respect des équilibres naturels. Elle exclut ainsi l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi d’intrants.
L'alimentation biologique est au cœur de la démarche du projet "Cultivons ensemble", projet dont l'un des objectifs est de proposer une alimentation de qualité à des tarifs accessibles.
Pour notre plus grand bonheur, il se trouve que le champ loué par notre partenaire, possédait déjà, depuis plusieurs années, la certification bio. Nous allons donc, de ce fait, pouvoir atteindre notre objectif de qualité. Et nous bénéficions du label "Ecocert" via la SASU De Calmès.
- La culture de plein champ : La culture de plein champ est une culture dans un champ ouvert, en pleine terre. Elle demande beaucoup de travail manuel. Les légumes doivent faire face à de nombreuses menaces qui peuvent mettre en péril les récoltes d’un jour à l’autre : orage de grêle, excès de pluie, déficit en eau, coup de chaleur, invasion d’insectes, pression fongique (oïdium, mildiou), etc.
Et, dans la mesure du possible, le calendrier lunaire est respecté, ce qui n’est toutefois pas toujours compatible avec les disponibilités de chacun et de la météo.
- Les semences fermières : Elles désignent des variétés de semences, issues des mises en culture par un agriculteur, que celui-ci sélectionne et multiplie, dans le but d'ensemencer ses champs pour la mise en culture suivante. Elles concernent des semences certifiées.
Chaque année, les meilleurs fruits de chaque espèce sont récoltés, les graines récupérées, nettoyées, séchées puis conservées jusqu'à l'année suivante.
- Les semences paysannes : Elles désignent les semences qu'un agriculteur prélève dans sa récolte en vue d'un semis ultérieur mais qui, contrairement aux semences fermières, ne sont pas préalablement issues de semences certifiées achetées à un semencier. Les semences paysannes sont donc des semences directement issues de celles que les paysans ont sélectionnées et multipliées dans leurs champs avant le développement à partir du XIXe siècle de la sélection variétale en lignée pure moderne.
Les semences fermières et semences paysannes utilisées par Cultivons ensemble proviennent de la banque de semences constituée, au fil des temps, par Brigitte de Calmès.
- Les semis : Trois façons d'obtenir des semis sont utilisées :
- semis à la volée, notamment pour les céréales qui servent dans la technique du paillage,
- mise en terre de semences biologiques à l'aide d'une semeuse : il en est ainsi pour les haricots verts, les carottes, les radis, navets,
- semis effectués en godets à partir des semences fermières et paysannes récoltées les années précédentes, et ce, pour les tomates, les courgettes, les courges, les melons, les concombres, puis repiqués manuellement.
- Les plants : Plusieurs provenance des plants :
- Les plants « maison », résultant de semis en godets et grandis sous serre pour les tomates, courgettes, courges, concombres, melons … Ces plants, issus de semences fermières et paysannes, sont en partie réalisés par les adhérents bénévoles qui n’ont pas ou plus les capacités physiques d'intervenir pour l'entretien du champ ou les plantations,
- Les plants biologiques achetés localement en godet ou en motte pour les salades, les oignons, …,
- Les plants issus de stolons (tiges secondaires qui courent à la surface du sol et s'enracinent de place en place pour produire de nouveaux pieds) pour les fraisiers,
- Les plants prégermés biologiques pour les pommes de terre.
- Le binage : A ce jour, le binage est majoritairement manuel. Le souhait est de mécaniser cette opération au maximum, ce qui suppose que Manuel puisse intervenir dans les temps et, en amont, tenir le matériel entretenu et suivi. En effet, le terrain étant pierreux, les bris de machine sont fréquents. Une herse-étrille, récemment adaptée, diminue la charge de travail en s’attaquant aux jeunes pousses. Le désherbage thermique est une autre façon de diminuer la poussée de « mauvaises herbes » venant en concurrence des légumes, en particulier pour les semis de carottes et d’oignons.
- Le paillage : Le paillage consiste à couvrir le sol, autour des plantations, avec des paillis constitués par différents matériaux d’origine naturelle organique ou minérale, l’homme reproduisant ainsi ce qui se fait naturellement sur un sol forestier.
Céréales (seigle), légumineuse (vesce commune) et oléagineuse (moutarde) sont cultivées sur le champ, fauchées puis stockées en vue d'être utilisées pour le paillage. Actuellement, les tomates et les courgettes sont entièrement paillées, limitant ainsi les arrosages et protégeant la plante de fortes pluies. Le paillage limite également la repousse des "mauvaises herbes" et améliore la structure du sol en se transformant ultérieurement en humus et aide à conserver l'humidité.
- Les plantations de protection : Plantations de féveroles, de moutarde et de trèfle blanc pour attirer les pucerons sur ces plantes et les éloigner des plantations de légumes. Cela permet également d'avoir une grosse population de coccinelles à proximité des plantations de légumes.
- Les matières utilisées :
* Le compost
* L'ortie : Les tiges d’orties, cueillies sur place, en bordure du champ, sont simplement placées au fond du trou de plantation (principalement pour les plans de tomates). En se dégradant les feuilles d’orties libèrent de l’azote qui sera ensuite assimilé par les racines des plants,
* L'engrais organique,
* La cendre : Fertilisant riche en calcaire, et donc en calcium. Elle contient également du potassium, de la silice, du magnésium et du phosphore. Elle est ajoutée au compost lorsque celui-ci est trop acide.
6 - Les plantations effectuées
Nous avons planté plusieurs variétés de tomates, oignons et échalotes, courges, radis, courgettes, carottes, salades, épinards, fenouils, haricots verts, blettes, betteraves, navets, concombres, persil, melons ...
7 - Des tarifs accessibles et adaptés
Les prix des légumes frais sont en train d'exploser dans le commerce ! Cela devient un produit presque de luxe !
Un des objectifs du projet "Cultivons ensemble" étant de faciliter l'accès à une nourriture de qualité à des populations défavorisées, (mais ne sommes-nous pas tous en train de le devenir ?) nous avons envisagé la possibilité de proposer une gamme de tarifs en relation avec la situation de chacun :
- un tarif "entraide", destiné aux personnes en difficultés financières et/ou à des associations.
- un tarif "adhérents" pour les adhérents et les partenaires de Reso-Ardi, (prix grossistes)
- un tarif "tout-public". Tarif "normal" mais pour du "top qualité"
8 - Les points forts du projet
- Un projet collaboratif : La création de l'association RESO-ARDI est déjà, en elle-même, une aventure humaine, dans la mesure où elle s'est constituée autour de personnes, issues de milieux sociaux différents, d'âges différents, de situations différentes, d'idées différentes, ... dont le point commun était de vouloir retrouver du sens et de l'humanité et de participer un projet basé sur la reconnaissance que chacun est responsable de soi-même dans l'entraide et la solidarité !
A cela, le projet "Cultivons ensemble" vient ajouter une dimension supplémentaire, dans la mesure où ces personnes unissent leurs forces, leurs capacités, leurs connaissances et compétences pour aller vers davantage d'autonomie, en l’occurrence alimentaire, sans n'avoir pour autant et pour la plupart d'entre elles, jamais rien cultivé. Parvenir au résultat envisagé, nécessite donc beaucoup d'humilité, d'engagement, de régularité, de prise de responsabilité et d'être en mesure de faire abstraction de soi, ce qui est à l'antithèse même de ce que la Société a tendance à demander à tout un chacun.
- Un projet innovant : A notre connaissance, un tel partenariat entre un agriculteur et une association est une première.
Notre partenaire agriculteur prépare le champ, fait le plan de champ, cultive les plantes nécessaires à son bon entretien (céréales, légumineuses, oléagineuses), forme les adhérents bénévoles aux techniques à utiliser et aux pratiques à développer, sème ce qui peut l'être avec les nombreuses machines dont il dispose, supervise les plantations et leur développement.
Les adhérents bénévoles se forment aux techniques à utiliser et aux pratiques à développer, plantent, récoltent et distribuent les productions pour le bénéfice de l'association RESO-ARDI.
Seule cette active collaboration peut permettre le développement d'un projet de cette ampleur.
- Des adhérents responsables et autonomes, qui se prennent en main pour cultiver, s'organiser, contribuer de différentes manières (cultiver, récolter, peser, transporter, être point relais, créer du lien, communiquer, rechercher des financements, organiser, etc.) : Tout le monde y a sa place !
- Une agriculture biologique, garantissant la qualité et le goût de ses produits essentiellement issus de semences fermières et paysannes (reproductibles - et donc non hybrides -) pour les tomates, les blettes, les salades, les courges, les courgettes. L'objectif dans ce domaine est de poursuivre cette expérience sur les autres espèces cultivées et de se constituer une banque de graines.
- La vente directe (du champ à l'assiette) : La vente directe se déroule sans intermédiaire entre une personne à l’origine de l'existence du produit ou de la transformation d'un produit (le producteur ou le transformateur) et l'acheteur final.
Nos légumes sont produits en local par les adhérents bénévoles de RESO-ARDI et distribués directement soit aux adhérents de l'association RESO-ARDI et à ses partenaires, soit à des collectifs faisant partie de nos réseaux de proximité, soit à des collectifs de personnes défavorisées.
Par ailleurs, ils ne font l'objet d'aucune technique de conservation comme, par exemple, la conservation en atmosphère contrôlée utilisée par nombre de producteurs.
9 - Le but des ventes
Après avoir longuement réfléchi aux tarifs à pratiquer, il nous a semblé que proposer une gamme de tarifs permettait à la fois de n'exclure personne tout en tentant de répondre aux priorités préalablement définies, à savoir :
- rémunérer correctement le travail de notre partenaire (temps passé, matériels prêtés, plants fournis, formation des bénévoles, ...),
- avoir les moyens d'investir dans du matériel, voire acheter un champ afin d'être libérés des conditions et pressions que peut exercer tout propriétaire de terrain agricole,
- auto-financer les activités non lucratives déficitaires de RESO-ARDI.